Engagez vos équipes avec un management participatif performant

Qu’est-ce que le management participatif et comment bien l’implémenter ?

En France, 31 % des salariés regrettent que leur manager prenne des décisions seul.

Et oui, maintenant, c’est la cohésion d’équipe, l’implication de chacun et un soupçon d’intelligence collective qui prime ! Les modèles hiérarchiques rigides ? Relégués au placard avec les fax et les PowerPoints monotones. Parce qu'on préfère les idées qui fusent aux slides qui défilent ! Ce changement de paradigme a des conséquences directes sur la performance des collaborateurs.

Selon une étude de Gallup, 70 % de l’engagement des collaborateurs dépend directement du manager.

Réussir à redéfinir les relations hiérarchiques au sein de l’entreprise est donc un défi d'aujourd'hui et de demain pour les organisations ! Mais il n’est pas toujours facile de faire évoluer ces relations sans objectifs clairs ni méthodes bien définies.

Alors, comment adopter un style de management participatif efficacement, sans semer la confusion ou perdre en efficacité ?

Définition du management participatif, principes fondamentaux, lien avec le bien-être au travail... Vous trouverez dans cet article tout ce qu’il vous faut pour comprendre et mettre en pratique un modèle managérial participatif qui a fait ses preuves dans de nombreuses organisations modernes.

Définition du management participatif

Vous l’aurez deviné à son nom, le management participatif est un modèle managérial qui valorise la participation des employés. Tant dans la prise de décision que dans la mise en œuvre des actions. Contrairement aux pratiques de management traditionnels où les décisions sont imposées de haut en bas, ce type de management encourage la collaboration et l'échange d'idées. 

Loin d’être figées, les pratiques managériales participatives doivent continuellement s’adapter en fonction des besoins des équipes ou des différents objectifs de l’entreprise. Ça peut-être la montée en compétences des collaborateurs, l'intégration de nouvelles technologies ou encore les ajustements liés à la croissance de l’activité.

Et oui, chaque équipe a ses particularités et dynamiques qu'il faut ajuster selon les situations. Il n'y a donc pas de recette magique ! Mais la bonne nouvelle c'est qu'on peut toujours s'appuyer sur quelques principes fondamentaux pour guider nos actions. Peu importe les réalités du terrain.

Alors, prêt à jouer collectif et à marquer des points ? Voyons tout ça ensemble !

Principes fondamentaux du management participatif

Apprendre à mobiliser ses équipes

Dans le management participatif, chaque voix compte puisque c’est bien la mobilisation des employés qui est au cœur du processus. Chaque membre de l’équipe doit se sentir écouté, valorisé, mais surtout impliqué dans les décisions qui touchent directement ou indirectement à son travail. 

Pour y parvenir, créer des espaces d’expression comme des réunions interactives, des groupes de réflexion ou des ateliers collaboratifs est un bon début, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, cela ne suffit pas. Car l’implication ne se résume pas à l’expression. Il faut encadrer la participation pour qu’elle soit réellement productive et impactante.

Sans oublier de fournir aux collaborateurs les moyens de suivre l’impact de leurs idées et de leur participation. Cela implique des retours réguliers, des mises à jour sur l’évolution des projets, et une transparence sur la manière dont leurs suggestions sont intégrées aux décisions. Sans ce suivi, la motivation des équipes peut rapidement décliner, et les efforts participatifs risquent de rester sans effet réel.

Construire des relations de confiance

Autre pilier du management participatif : bâtir une culture de confiance et de cohésion d’équipe. Fini le "Je dis, je décide" du N+1 ou N+2 ! Place désormais au "On en discute, tu décides". L’autorité n’est plus centralisée, elle est partagée… Et ça change tout ! Il se délègue, s'échange mais surtout s'adapte aux compétences de chaque membre de l'équipe. 

Cette approche permet à chacun d’exploiter ses talents dans un environnement de collaboration et de responsabilisation partagée. L’objectif ? Créer une dynamique gagnant-gagnant où l’efficacité collective s’épanouit naturellement. Une étude de 2011 publiée dans le Journal of Business Ethics par deux chercheurs, Faleye et Trahan, résume les choses assez clairement : "ce qui est bon pour les salariés est bon pour les actionnaires." (comme quoi, quand on parle de gagnant-gagnant, on ne plaisante pas !).

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Développer les compétences de son équipe

Quand on parle de management participatif, il serait dommage de limiter cette approche au seul domaine des ressources humaines. Si la marque employeur, les politiques de recrutement et les pratiques RH inclusives sont des aspects importants, il faut avant tout intégrer ce mode de fonctionnement de manière authentique et cohérente à la culture organisationnelle.

Les pratiques participatives doivent être infusées à toutes les strates de l'organisation, surtout dans la manière dont les relations d'équipe se construisent et s’enrichissent au quotidien. L'objectif ? Favoriser la collaboration plutôt que la compétition en valorisant les compétences de chacun pour élever celles de tout le monde. Une approche qui répond d'ailleurs aux nouvelles attentes en matière de bien-être et de motivation au travail d'aujourd'hui.

D’ailleurs, vous avez peut-être déjà entendu cette comparaison : « L’entreprise, c’est comme une famille. » Et vous avez aussi sûrement remarqué comment cette métaphore est aujourd’hui décriée, même sur LinkedIn. Tant pour ses aspects idéalistes que disons-le.. Un peu naïfs.On lui préfère désormais la comparaison avec une équipe de sport, qui capte mieux l’esprit de performance collective.

Après tout, une entreprise ressemble moins à une réunion de famille qu’à une équipe dynamique, où chaque talent joue un rôle clé pour atteindre des objectifs communs. Pourquoi ne pas viser la victoire ? Après tout du ballon d’or à la réussite d'un projet important, il n’y a qu’un pas. Ce n’est pas pour rien que le psychologue Jean Garneau utilise cette métaphore dans son livre La confiance en soi pour atteindre ce qu’il appelle « un nouveau seuil d’excellence » dans une dynamique de « compétition-émulation ».  

Comme dans une équipe de sport, chaque membre doit se dépasser non seulement pour lui-même mais aussi pour le groupe, tout en veillant à ne pas décevoir ses coéquipiers. En fin de compte, ils recherchent une satisfaction collective qui, pour fonctionner réellement, doit s’appuyer sur un entraîneur formé à créer les conditions pour faire émerger la performance collective.

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La vraie compétition, c’est d’abord avec soi-même. Rien de mieux que d'être dans un cadre qui nous pousse à nous épanouir tout en grandissant avec les autres. Des formations continues, des échanges de bonnes pratiques et des projets collaboratifs sont des outils précieux pour favoriser cette mobilisation. Selon une étude menée par Carvalho et Areal, deux économistes spécialisés dans la performance financière des entreprises françaises, celles qui investissent dans la qualité des relations de confiance et de collaboration entre leurs employés affichent une résilience financière supérieure de 8%.

Une meilleure gestion des conflits

On sera toutes et tous d'accord pour dire que gérer les conflits est souvent la partie la moins agréable du travail, n’est-ce pas ? Pourtant, ils sont bien réels et nombreux. En effet, selon une étude d’OPP, 85 % des employés rencontrent des conflits au travail et passent en moyenne une journée par mois à les résoudre. En traitant les conflits directement au sein des équipes, plutôt qu’à travers la hiérarchie, on peut créer un environnement plus ouvert et moins pesant. On favorise ainsi une résolution plus collective et constructive, en évitant que les tensions ne prennent des proportions excessives ou qu'il y ait des non-dits.

Pour y parvenir, la mise en place de bons outils est essentielle, comme l’instauration d'une culture de feedback. Un élément majeur du management participatif, qui permet d’ajuster les comportements en continu et d'encourager l'échange ouvert.

Qu’il soit positif ou négatif, le feedback est un excellent levier pour guider l’amélioration des salariés et l’évolution de l’entreprise. S'il peut parfois être intimidant ou délicat, notamment pour les managers, l’aborder de manière constructive est essentiel pour favoriser la progression d'une équipe. Pour ce faire, son efficacité dépend autant du contexte dans lequel il est donné, de la manière dont il est formulé, que du contenu du message lui-même.

Pour maximiser son impact, des pratiques simples et efficaces permettent de rendre le feedback plus constructif. Par exemple, utiliser une communication non violente aide à exprimer les critiques de manière plus respectueuse, plus équitable, et surtout orientée vers la solution. 

Apprenez à communiquer avec impact avec la communication non violente

Cela passe par des échanges directs et clairs, ainsi que par l'écoute active des points de vue des autres. Il est également plus efficace de créer des moments dédiés au feedback. Il est clair que le feedback en pleine réunion devant tout le monde n'est certainement pas le meilleur choix. Encadrer ces échanges de manière récurrente peut être un bon moyen de favoriser un climat de confiance collectif et de croissance.

Se faire accompagner pour structurer son management avec les bons outils

Ne nous y trompons pas : le management participatif est bien plus qu’une théorie. C’est une approche concrète, plus humaine, plus efficace, et avouons-le, beaucoup plus agréable ! 

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En s’appuyant sur des experts professionnels, on gagne en précision et en impact. Tout comme un sportif fait appel à un coach pour perfectionner ses techniques, un manager doit parfois se faire accompagner pour affiner ses compétences en gestion collaborative.

Et si, au fond, il fallait se faire accompagner pour mieux accompagner ? Gérer une équipe n'est pas une compétence innée, c'est un savoir-faire en constante évolution. Et s’y perfectionner ne se fait pas tout seul. Cela demande à la fois de l'expérience et une formation continue. Car si l’image du manager évolue et continue de se transformer, elle doit aussi s’ajuster aux changements dans les attentes des collaborateurs et l’évolution du rapport au travail. Pour réussir à guider efficacement une équipe, il ne suffit pas de se reposer sur des acquis figés. Il faut, au contraire, investir dans sa capacité à apprendre en permanence. Car disons le, un manager qui a la volonté de grandir et d’apprendre est mieux équipé pour transmettre les mêmes valeurs.

Les avantages du management participatif

Favoriser le bien-être au travail

Aujourd’hui, il est clair que les collaborateurs ne recherchent plus uniquement un travail qui leur procure un salaire. Mais avant tout un environnement qui valorise leur bien-être et leur engagement.

Quatre actifs sur dix envisageraient même de quitter leur poste actuel pour un emploi avec davantage de sens.

Alors, bonne nouvelle : le bien-être au travail est souvent l’un des premiers avantages du management participatif ! Ce n’est un secret pour personne, lorsque l’on se sent impliqué, on est plus motivé et engagé. C'est évidemment le cas en entreprise ! Et oui, quand on implique ses équipes, tout le monde y gagne, à commencer par les collaborateurs eux-mêmes.

Les collaborateurs qui se sentent réellement impliqués dans les décisions de l'entreprise sont bien moins enclins à chercher si l'herbe est plus verte ailleurs. D'après Gallup, les entreprises avec les employés les plus engagés et motivés affichent un taux de rotation du personnel 43 % inférieur à celui des autres.

Le management participatif transforme la vision d’entreprise en un objectif partagé qui aligne les efforts de chacun. En intégrant cette vision dans le quotidien de l'équipe, les employés développent un profond sentiment d'appartenance et sont davantage motivés à investir sur le long terme.

En 2022, une enquête interne menée par L'Oréal Talks a même révélé que 85 % des employés se sentaient plus engagés grâce à une nouvelle approche collaborative. Moins de turnover signifie aussi moins de coûts liés au recrutement et à la formation de nouveaux employés.

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Éveillez les talents latents et améliorez votre image de marque

Vous seriez surpris de découvrir combien de talents sont parfois invisibilisés dans une équipe par manque d’opportunités. Le management participatif est l’occasion parfaite pour se révéler, voir même de développer son leadership. 

En permettant à chacun de s’exprimer, vous pourriez bien être étonné par les idées innovantes de certains ou les compétences insoupçonnées d’autres. Mais ce n’est pas tout : le management participatif est aussi un atout majeur pour le recrutement.

Valoriser la diversité des compétences et montrer que chaque voix compte permet d'attirer des candidats qui recherchent un environnement où ils pourront véritablement contribuer et s’épanouir dans la durée. Un tel cadre ne se contente pas seulement de retenir les talents. Il les attire aussi grâce à une image de marque qui reflète un engagement et une responsabilité envers les enjeux d'inclusion. Aujourd’hui, 41 % des entreprises françaises associent la diversité à la rétention des talents.

84 % des candidats vont même jusqu’à considérer l'inclusion comme un critère déterminant dans le choix de leur entreprise. Une tendance encore plus marquée chez les 18-24 ans. Preuve s'il en fallait encore qu'un management participatif, qui valorise réellement les contributions et les perspectives de chacun, est devenu un atout majeur pour attirer et fidéliser.

Fluidifier la communication et renforcer les liens

Dans une équipe, la communication ne se résume pas à échanger des informations, c’est un véritable vecteur de cohésion. En instaurant des espaces de dialogue réguliers et constructifs, on passe d’une transmission unilatérale à un véritable échange collaboratif. 

Résultat ? Les malentendus diminuent, les relations s’améliorent, et la dynamique de groupe s’en trouve renforcée. L’étude de la Stanford Graduate School of Business, menée par le professeur Nir Halevy, montre notamment que l’utilisation de canaux de communication adaptés, comme les e-mails, favorise un climat de confiance et une coopération plus constructive dans la gestion des conflits en entreprise​.

Booster la productivité avec une équipe engagée et fidèle

Il y a ce fameux cercle vicieux qui touche de nombreuses organisations : lorsque les collaborateurs sont démotivés, ils stagnent sur leur bureau, perdent leur engagement, puis finissent par partir. 

Ce qui entraîne la nécessité de recruter et former de nouvelles recrues, ce qui représente une véritable perte de temps et d'argent. En impliquant les collaborateurs dans la prise de décision, le management participatif leur donne les moyens d’agir et de se sentir véritablement utiles au sein de leur mission. Ce sentiment d’appartenance et d’utilité doit être soutenu par l’organisation de l’entreprise et une communication transparente.

 Fini le travail exécuté de manière mécanique et sans motivation : les employés, investis dans la réussite collective, redoublent d’efforts et de créativité.

Selon Project Equity, impliquer les employés dans la prise de décision renforce la performance organisationnelle et l’engagement des équipes. La brasserie New Belgium, détenue à 100 % par ses employés, en est un excellent exemple : elle attribue sa productivité élevée à une culture participative où chacun est inclus dans les décisions stratégiques et opérationnelles. Un modèle fondé sur six facteurs clés de management participatif, qui illustre bien l’importance d’une telle approche pour la réussite collective. Inspirant, n’est-ce pas ?

Les limites et les risques du management participatif

Risques associés à une mauvaise mise en œuvre

Même lorsqu’il est bien exécuté, le management participatif peut présenter des inconvénients. La prise de décision, par exemple, peut être plus lente dans un cadre participatif, surtout si tous les membres de l'équipe doivent être consultés. 

Cette lenteur peut être problématique dans des situations nécessitant des décisions rapides. Si vous n’avez pas de cadre bien défini ou si votre leadership manque un peu de clarté, vous risquez de semer la confusion. Tout comme un orchestre sans chef, où tout le monde jouerait en même temps, un management participatif mal orchestré peut vite devenir… Désorganisé ou inaudible.

Pire encore, cela peut mener à la fatigue décisionnelle, un état où les employés se sentent surchargés par la fréquence et l’importance des décisions auxquelles ils doivent participer. 

Il faut également veiller à ne pas accorder, consciemment ou non, plus d'attention aux opinions des collaborateurs qui s'expriment le plus souvent ou avec le plus de conviction.

Les contraintes légales et administratives

Et puis, il y a les fameuses contraintes légales et administratives qui peuvent poser des obstacles au management participatif.Par exemple, certaines législations sur le temps de travail, comme le forfait jours, peuvent compliquer la mise en place de ce type de management. L’implication des employés dans les décisions peut également augmenter les responsabilités légales pour l’entreprise. Notamment en ce qui concerne les droits du travail ou la gestion des risques professionnels.

Un autre aspect à ne pas négliger est la confidentialité. Lorsque plus de personnes sont impliquées dans le processus décisionnel, le risque de fuites d’informations sensibles ou de violations de la confidentialité augmente.

Tout cela n’a rien d’insurmontable, bien sûr. Mais il vaut mieux y penser à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.

Gérer les attentes… pour éviter les déceptions

Enfin, abordons la question des attentes. Si chacun dans l’équipe s’attend à ce que tous ses avis soient pris en compte, certains pourraient être déçus.

Les déceptions peuvent facilement entraîner une baisse de motivation. Pour éviter cela, il est crucial de clarifier dès le départ : tout le monde peut partager ses avis, mais toutes les idées ne pourront pas être mises en œuvre.

Pour maintenir l’équilibre, il est utile d’être transparent sur le processus décisionnel et la direction que prendra l’équipe. Expliquer comment les décisions seront prises et quelles seront les priorités aide à gérer les attentes et à harmoniser l'enthousiasme et la réalité.. C’est une question d’équilibre !

Comment mettre en place un management participatif ?

Impliquer son équipe dès le début

Vous l'aurez compris, le management participatif, ça ne se décrète pas, ça se construit ensemble. Créer des lieux d’échange ne suffit pas. Il faut aussi poser un cadre clair avec des processus et des méthodes rigoureux pour structurer ces échanges. Par exemple, pour chaque réorganisation ou changement significatif, assurez-vous que les valeurs de l'entreprise sont clairement alignées et communiquées. Impliquez les équipes en organisant des séances de clarification ou de discussion. 

En infusant des pratiques RH efficaces, on impulse et renforce l’engagement des collaborateurs autour de valeurs fortes. On crée ainsi un environnement où chacun se sent responsable et impliqué dans le succès collectif.

Et si vous ne savez pas par où commencer, pas de panique ! Vous pouvez faire appel à des experts externes qui sauront vous accompagner et structurer ce processus de manière efficace, en adaptant les meilleures pratiques à votre entreprise.

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Établir des règles claires et partagées

Pour éviter les malentendus et les frustrations, on peut notamment structurer des pratiques avec des bases solides qui assurent une compréhension commune. C’est là qu'entre en jeu les chartes managériales. Elles établissent un cadre clair et uniforme pour le management dans l’entreprise. Il ne s'agit pas de théorie abstraite, mais de fournir à chaque membre de l’équipe des repères concrets pour guider les réflexions et les actions, tant individuelles que collectives.

Cela inclut les processus de prise de décision, les rôles de chacun et les mécanismes de résolution des conflits.  Qui décide quoi ? Comment les décisions prises sont-elles validées ? Quelles sont les responsabilités de chacun ? Ce sont des questions auxquelles il faut répondre ensemble. 

Il faut s'assurer que chacun dans l'équipe est conscient que ses contributions seront prises en compte et que les décisions finales seront transparentes.

Communiquer efficacement et régulièrement

La communication est essentielle dans le management participatif. Maintenir un flux d’informations constant et bidirectionnel garantit que chacun puisse s’exprimer comme il le souhaite. Plus la communication est fluide, plus il est facile de maintenir la cohésion et de faire avancer les projets collectivement. Et si, en plus, on le fait avec transparence, tout est en place pour créer un climat de confiance

Pour y parvenir, on mise sur une communication fluide et un dialogue ouvert, avec un système qui facilite l’échange d’informations. Cela passe par des canaux efficaces et des outils adaptés pour garantir que l’information circule bien, ainsi que par des rituels réguliers, comme des points one-to-one entre un manager et des collaborateurs. 

Mais attention, l'usage d'outils numériques ne doit pas être perçu comme une solution miracle. Ce n'est qu'un levier : l’essentiel est de les utiliser pour ouvrir un véritable espace d’échange en prenant conscience de leurs limites et des besoins de chacun. 

L'écoute active ne consiste pas seulement à entendre les mots prononcés, mais aussi à détecter les non-dits, à capter les signaux faibles. Finalement, c'est avant tout une question de posture à adopter, de compétences à développer. La communication n'est pas un processus à sens unique, mais un engagement à long terme pour générer de l'adhésion, de la confiance et bien sûr, au bout du compte, de la performance collective. 

On le voit bien, contrairement à l’idée reçue qu’elle serait naturelle, la posture de leader, notamment en matière de communication, est le fruit d’un apprentissage. Savoir communiquer avec clarté, écouter sans jugement ou encore construire des relations saines avec son équipe ne s’improvise pas, mais se cultive et surtout se construit pas à pas.

Prendre du recul sur sa situation managérial

En entreprise, comme dans la vie on est parfois tellement pris dans le tourbillon quotidien qu’on en oublie de lever les yeux pour voir le paysage d’ensemble. Ce qui peut nous faire manquer des opportunités d’amélioration.

Nous sommes dans une ère de transformation, où les modes de management évoluent rapidement. Ces nouvelles perspectives, plus inclusives et collaboratives, ne sont pas toujours faciles à adopter.Le management participatif demande des compétences spécifiques, et personne ne s’improvise expert du jour au lendemain.

Pour gagner du temps et éviter les erreurs, se faire accompagner par un regard extérieur et des outils adaptés permet de naviguer plus facilement à travers cette transition. Il existe des formations sur mesure et des professionnels prêts à vous épauler dans la mise en place de nouvelles méthodes de management.

 Alors, pourquoi ne pas en profiter ?

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