Développeur Back-End : fiche métier et salaire
Quel salaire demander ou proposer en startup ?
Nous faisons un update constant des salaires par nos partenaires RH et traitons la data de milliers de profils pour un simulateur constamment à jour.
42 à 55k
55 à 65k
65 à 80k
75 à 100k
Fiche métier du/de Développeur back-end :
Passionné d’informatique et de code, tu es un membre actif du développement au sein de ton équipe, chargé de toute la partie non-visible par l’utilisateur. En résumé, tu conçois toute la structure technique nécessaire au fonctionnement d’un site ou d’un logiciel comme l'échange de données et l’authentification… Logique et rigoureux, tu gères la communication avec la base de données, tu gères les serveurs et leur sécurité lorsqu’il n’y a pas de développeur ops ou infra et tu es compétent sur les langages de programmation back. Amoureux de la flexibilité et de l’efficacité, tu optimises les outils comme les API et les files de messages pour gagner du temps et de la portée.
Ton métier est complexe pour les non-initiés, particulièrement en startup où ton équipe peut être réduite lors de l’early-stage, ton rôle serait donc bien plus large. La vulgarisation des tâches sera donc déterminante pour les non-développeurs dans la bonne progression de tes projets.
Quel est le salaire d’un Développeur back-end ?
Pour les profils junior, la rémunération du développeur back-end oscille en général entre 40.000 € et 50.000 €.
En plus de l’expérience et du nombre de projets réalisés, les langages et framework maîtrisés vont compter dans l’évolution de la rémunération.
Avec un profil plus expert, au-delà de 5 ans d’expérience sur ce poste, le développeur back-end peut prétendre à un package total allant de 62 000€ à 90 000€. Dans la majeure partie des cas, un développeur back-end évolue vers un poste de Tech Lead / Lead dev.
Sur certaines technologies très demandées, lorsqu’il y a un fort déséquilibre entre la demande (forte) et l’offre (faible), les salaires peuvent s’envoler.
Missions principales du Développeur back-end :
Tes missions de développeur back-end sont nombreuses et dépendent de la maturité de la startup dans laquelle tu travailles.
Clairvoyant sur les besoins de tes utilisateurs, ta première mission est de comprendre comment mettre en place la meilleure architecture pour que tes clients et collaborateurs puissent accéder et créer facilement du contenu.
Planificateur, tu analyses toujours la faisabilité et la cohérence business d’un projet avant de te lancer dedans, tu es ensuite capable de recommander et mettre en place des solutions concrètes pour l’ensemble des utilisateurs de ta solution ou du site web.
Logique et rigoureux, tu développes les solutions techniques, cela inclut la mise en place de la gestion des bases de données et les serveurs avec la partie sécurité.
Tu es compétent sur les langages de programmation back comme PHP, Ruby, Python, Javascript ou encore SQL. Tu profites de ces compétences pour la conception et l’évolution de l’architecture du site web ou/et le produit.
Autonome, tu t’assures du contrôle qualité avec du recettage, de la montée en charge et des tests unitaires.
Enfin, tu as l’esprit d’équipe, le paramétrage et la structure que tu mets en place s’adaptent aux teams front avec qui tu seras en permanente communication et tu évolues dans un environnement avec de la gestion de projet type SCRUM, Kanban, XP ou Lean par exemple.
Évolutions possibles pour les Développeur back-end :
Au cours de sa carrière, un Développeur back-end peut se spécialiser vers les métiers suivants :
- Lead développeur, Tech lead, CTO, si tu souhaites te concentrer sur des fonctions de management en rapport avec ton métier.
- Chief Product Officer, Product Owner et Chef de projet sont aussi pertinents au vu de ta connaissance poussée des fonctionnalités du produit et de ta capacité à t’adapter aux besoins business.
- Un poste plus spécialisé en développement back, où tu peux aspirer à des salaires plus élevés en te positionnant par rapport au marché. Dans une scale-up avec des rémunérations plus importantes, on préfèrera des experts sur une techno plutôt qu’un profil polyvalent.
Comment recruter le bon Développeur back-end ?
Les développeurs back-end sont extrêmement demandés. Votre enjeu est donc de vous assurer que le candidat correspond bien aux attentes pour le métier et aux valeurs de votre entreprise, tout en lui donnant envie de travailler chez vous plutôt que dans une autre startup.
Pour être attractif, soyez transparent et rapide sur votre processus de recrutement, celui-ci ne doit pas durer plus de 2 semaines, avec 3 ou 4 étapes maximum. Ensuite, soyez précis sur la fiche de poste, décrivez des missions concrètes liées à votre produit plutôt que des tâches que l’on pourrait retrouver sur n’importe quelle autre fiche de poste en startup. Enfin, développez votre marque employeur au maximum, faites transparaître vos valeurs et vos ambitions à travers toutes vos actions de communications extérieures (RP, réseautage, réseaux sociaux, recrutements) pour que votre nom attire les talents.
Les questions à poser à un développeur back-end dépendent de son niveau d’expérience. Concrètement vous allez chercher quelqu’un qui sait expliquer ses tâches d’une façon claire pour des non-initiés.
Jaugez ses capacités et la qualité de son travail : votre développeur back-end doit avoir de bonnes pratiques sur son code, par exemple la documentation de son code pour son équipe ou encore la capacité à googler plutôt que de réinventer la roue dans les moments opportuns.
Enfin votre développeur back-end devra comprendre l’objectif business derrière son développement afin de proposer une réponse technique optimale par rapport au contexte.
Pour parfaire votre jugement, vous pouvez préparer un test en rapport avec vos besoins, il existe plusieurs outils pour évaluer des développeurs (kicklox, coderbyte, Codingame) mais le meilleur moyen reste de faire un test avec votre CTO ou un autre développeur back-end (même extérieur à votre entreprise) rodés à vos technologies. Cependant, comme dit précédemment, restez flexible si le candidat ne connaît qu’un langage de programmation ou un framework : ce que vous évaluez c’est sa motivation, sa communication et sa capacité d’adaptation.
Formations requises ou privilégiées pour devenir Développeur back-end :
Il n’existe pas vraiment de voie classique pour devenir développeur. Globalement, un développeur est jugé sur ses résultats, ses projets et les codes. Pour ajouter un élément de réassurance supplémentaire sur son CV, tu peux te tourner vers des formations généralistes de niveau bac +2/3/5 en université, école d’ingénieur ou informatique. Par exemple les écoles d’ingénieurs généralistes comme Télécom SudParis ou Insa Toulouse.
Il existe certaines écoles d’ingénieurs plus reconnues sur des sujets purement informatiques comme EPITA ou EFREI.
On peut citer des écoles d’informatique pur jus reconnues pour le métier de développeur comme Epitech, école 42 ou encore Infocop.
Si tu es plutôt digital learner, tu peux aussi apprendre par ce biais même si les débouchés sont légèrement moins qualitatifs. Il existe plusieurs MOOCs et formations en lignes adaptés au niveau d’engagement et d’expérience de chacun. On peut citer le Wagon, Wild code school ou encore Open Classroom.
Tu seras aussi jugé sur tes projets ! Inscris-toi sur GitHub ou GitLab pour développer tes projets et n’hésite pas à toucher à de l’open-source pour apporter ta pièce à l’édifice !
Soft skills - Développeur back-end
Hard skills - Développeur back-end
Les outils - Développeur back-end
Quelques explications
Ce simulateur de salaire en startup ... comment a-t-il été créé ?
Ce simulateur de salaire est le condensé de 5 ans d’observation du marché, de dizaines de consultation d’experts, d’un vaste traitement de data et de plusieurs dizaines de milliers de profils étudiés.
Sortir de l'empirisme
Jusqu'ici, nous nous basions sur notre propre expérience pour aider nos candidats et nos entreprises partenaires à réaliser leurs estimations salariales. De manière très concrète, lorsqu'on venait nous demander conseil, nous cherchions un cas proche vu par le passé, et qui nous paraissait cohérent avec le marché du travail. Puis, à partir de cette base, nous réajustions l'estimation salariale en fonction des nuances et spécificités exigées par l'entreprise ou le candidat.
Exemple : Une startup nous demandait de l’aide pour calibrer une offre pour un Traffic Manager de 6 ans d’expérience. Nous savions que nous avions placé un Traffic Manager de 4 ans d’expérience à 48 000€ brut + 4k de variable dans une entreprise similaire. De l'autre côté, nous avions placé une Traffic Manager de 7 ans d’expérience, dont le package s’élevait à 68k + 10k. Package tout de même exceptionnel, car la-dite candidate justifiait de performances impressionnantes dans ses expériences passées.
En présentant ces deux cas à notre client, nous lui permettions d'avoir en tête une estimation "basse" et une estimation "haute" du salaire à proposer, de mieux se positionner dans le marché et ainsi d’arriver à une estimation plus "juste" du salaire adapté. Cela dit, une telle méthode était gourmande en temps, et souffrait également d'une certaine forme de subjectivité.
Vers un simulateur de salaire en startups
Les questions sur les estimations de salaires se faisant de plus en plus nombreuses, il nous est apparu nécessaire d’automatiser l'accès à cette information. D’où la naissance de ce projet de simulateur de salaire.
Trois cas d’utilisation ont été envisagés lors de sa conception :
• Phase de positionnement : donner une vision claire des métiers en startup et permettre aux utilisateurs d'estimer rapidement leur salaire sur un poste donné, en fonction de leur expérience et de leur formation. Le but final étant de les aider à choisir plus facilement le(s) poste(s) sur le(s)quel(s) se positionner.
• Phase d’embauche : comprendre quelle est la norme du marché, dans le but de communiquer des prétentions salariales cohérentes en tant que candidat, et de proposer des offres équilibrées en tant qu'entreprise.
• Phase d'activité : comparer les salaires pratiqués dans son entreprise aux salaires pratiqués sur le reste du marché.
Ces trois cas nous ont poussé à développer un simulateur exhaustif (tous types de métiers) et rapide d’utilisation (permettant de tester plusieurs métiers rapidement).
Du besoin de séparer fixe et variable pour le salaire
Vous le constaterez dans votre utilisation de l'outil, plutôt que d'indiquer un salaire "total", nous avons préféré distinguer le fixe du variable. En effet, d'un métier à l'autre, un salaire de 50k€ ne voudra pas dire la même chose, et pourra ne pas convenir à toutes les typologies de candidats : un package orienté "fixe" ravira les profils en recherche de stabilité salariale, là où un package orienté "variable" contentera les profils en recherche de compétition et de dépassement de soi.
Dans l'optique d'offrir une estimation salariale précise et réalise, il était donc crucial de séparer fixe et variable dans l’estimation que nous donnions.
Une fourchette de salaires plutôt qu'un salaire
À présent, une entreprise qui consultait l’outil voyait un salaire conseillé de 52k + 5k. Mais comment évaluer son cas précis ? S’il avait un candidat fantastique pour son poste de Traffic Manager, cela ne méritait-il pas 56k + 8k ? Le variable était-il toujours autour de 5k, ou était-il courant d’incentiver beaucoup plus un Traffic Manager ? Il y avait là un réel besoin de nuances, et donc de fourchettes.
Cela dit, il nous est arrivé de constater l'existence de grands extrêmes, à poste et expérience égale. Ainsi, de sorte à éviter des fourchettes absurdes du type « 32 – 58k », nous avons pris le parti de conserver un écart type faible, et d'ignorer les valeurs trop extrêmes. Si la majorité des salaires observés se situaient entre 41k et 49k, les salaires à 32k ou 58k étaient éludés. Notre simulateur se veut représentatif du marché, et n’a pas prétention à couvrir les cas extrêmes.
Du besoin de data ... et de réajustements.
Mais donner une fourchette du salaire fixe et une fourchette du salaire variable sur chaque poste et chaque niveau d'expérience demande énormément de data. Et au vu de la diversité des jobs et des profils existant en startup, dire que nos 5 ans d’expertise seraient suffisants pour tout estimer avec justesse serait un mensonge.
Notre simulateur est donc en constante amélioration, et s'affine à mesure que nous y injectons de nouvelles données. D'un point de vue quantitatif, notre plus grande source d'information réside dans les prétentions salariales que nos candidats communiquent lors de leur inscription. Avec plus de 1600 candidatures par mois, chaque profil nous renseigne une « valeur » de marché (en fonction de l'expérience, de la perception personnel, de ses rémunérations précédentes). Bien qu'empruntes d'une certaine subjectivité, ces données, retraitées et mises en commun, permettent d'esquisser des estimations beaucoup plus objectives et réalistes.
Nous espérons que cet outil vous sera utile, et qu'il répondra à la majorité de vos questions. N'hésitez pas à nous faire part de vos retours, positifs comme négatifs ! En parallèle, nous sommes également à votre disposition pour toute demande d’accompagnement dans votre recherche en startup ou pour tout besoin en recrutement.