Traffic Manager : fiche métier et salaire

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Nous faisons un update constant des salaires par nos partenaires RH et traitons la data de milliers de profils pour un simulateur constamment à jour.

Votre expérience professionnelle
Salaire fixe (annuel brut)

35 à 39k€

Variable potentiel (annuel brut)

1 à 3k€

Salaire fixe (annuel brut)

36 à 44k€

Variable potentiel (annuel brut)

1 à 4k€

Salaire fixe (annuel brut)

38 à 50k€

Variable potentiel (annuel brut)

1 à 4k€

Salaire fixe (annuel brut)

48 à 71k€

Variable potentiel (annuel brut)

1 à 5k€

Salaire fixe (annuel brut)

55 à 77k€

Variable potentiel (annuel brut)

2 à 12k€

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Fiche métier du Traffic Manager :

En tant que Traffic Manager, ton but est d’optimiser les leviers d’acquisition de trafic sur des sites web afin d’attirer du trafic qualifié et de maximiser les ventes ou de recruter de  nouveaux  prospects.
Véritable spécialiste des canaux d’acquisition digitaux et de la publicité en ligne, tu analyses les résultats de tes campagnes marketing pour optimiser et prioriser tes prochaines actions de communication. Évidemment, tu fais tout ça en adaptant ta stratégie par rapport à ton budget.  

Quel est le salaire moyen d’un Traffic Manager ?

Pour les profils junior, la rémunération est en général entre 35 000 € à 42 000 € en fonction du type d'entreprise (avec un variable qui peut aller jusqu’à 4 000 €). Au-delà 5 ans d’expérience sur ce poste, avec un peu de recherche le Traffic Manager peut prétendre à un salaire total allant de 50 000 € à près de 90 000 € - avec une petite part en variable.

Pour des scale ups avec des levées à plusieurs dizaines de millions, où le candidat démontre une expérience particulièrement utile (performances folles sur les campagnes, connaissance du secteur, réseaux, management en étant responsable d'équipes), les sommes peuvent aller bien au-delà !


Missions principales du Traffic Manager :

Ta première mission en tant que Traffic Manager est de vérifier l’état de ton site web. Architecture, référencement, landing pages... ton site doit être apte à convertir. Sans ce prérequis, tes autres missions n’ont pas de sens ! 

Proactif, tu vas ensuite te concentrer sur tes actions d’acquisition du trafic via la création de campagnes publicitaires sur plusieurs canaux (SEM / SEA / RTB / sites spécialisés), sans oublier la partie SEO et ton référencement sur internet. Pour cela, tu dois comprendre ton produit et tes offres, pour mieux cibler et assigner les budgets. 

Analyste et digital avec de l'expérience, tu ne peux t’empêcher de construire un reporting et de mettre en place les trackings sur ton site web et tes publicités juste avant le lancement des campagnes. Relier les données de ton site web aux outils de génération de leads est déterminant pour la gestion des chiffres de ton funnel de conversion. 

Responsable de l'information sur tes campagnes, tu gères le budget pour ta publicité. Ta capacité d’analyse te pousse à challenger tes propres campagnes : tu fais du test & learn en changeant quelques paramètres. Tu devras prendre en compte les critères liés à l’outil (population, leviers de croissance, ciblage, tracking) comme ceux plus exogènes (saisonnalité, tendances). 

Tu es quelqu’un de stratégique, une fois l'analyse des premiers tests terminée, tu es capable de proposer une stratégie marketing d’acquisition, en priorisant certains canaux et en fermant les autres en fonction de leur ROI. Véritable maître du parcours d’acquisition, tu te bases sur les KPIs, du type CPC et CPA sur les trafics qualifiés de tes campagnes publicitaires ou encore la validation d’une étape sur ton site web pour comprendre les faiblesses de ton parcours d’achat. 

Les nouveautés tech et web n’ont pas de secrets pour toi ? N’oublie pas que la veille est déterminante sur ton emploi car les meilleurs ROI sont atteints sur les canaux peu concurrentiels. 


Évolutions possibles pour les Traffic Managers :

Ton Métier est autonome et tu es responsable de plusieurs sujets au sein de l’équipe Marketing, tu as plusieurs solutions en tant que Traffic Manager : 

Si tu te débrouilles comme un chef et que tu veux prendre des responsabilités dans le management de l'entreprise et devenir directeur, tu peux te diriger vers un poste de Head of Growth ou de CMO (Chief Marketing Officer).

Si tu préfères continuer à améliorer tes compétences métiers en acquisition ou passer sur de la formation, c’est un poste propice à l’auto-entreprenariat ou le freelance avec plusieurs offres d'emploi, notamment sur les profils techniques. Si tu recherches une meilleure maitrise de ta fonction et être ton propre chef, les entreprises ont souvent des besoins ponctuels en acquisition ou en formation sur ces sujets ! 


Comment recruter le bon Traffic Manager ?

Posez d’emblée des questions sur les coûts d’acquisition, le taux de conversion et le taux de rétention des campagnes déployées par votre candidat, ainsi que les budgets déployés. Vous pouvez aussi parler du SEO avec le référencement sur le blog et le trafic des réseaux sociaux. C’est le rôle principal d’un Traffic Manager, il doit être capable de vous présenter des chiffres. 

Jaugez ses capacités à être autonome en lui demandant quel type de campagne il gérait sans aide extérieure. N'oubliez pas de tester ses capacités de communication pour l'intégration à vos équipes et la relation avec son prochain chef.

Ajoutez quelques questions sur sa capacité d'analyse avec notamment les KPI de ces campagnes (Coût Par Clic,Coût Par Acquisition) et demandez-lui de vous détailler le tunnel de conversion sur ses anciennes expériences. Il est important que votre Traffic Manager comprenne bien le parcours client et la déperdition sur chaque étape.

Toujours à la recherche des nouvelles techniques de hack sur internet, d'une publicité marquante ou d'une formation innovante, le Traffic Manager est curieux par nature, n'hésitez pas à le challenger sur sa recherche, cela pourrait être utile à votre entreprise, surtout dans l'optique de le faire passer un jour directeur marketing/CMO !

Pour parfaire votre jugement, demandez-lui quels outils il maîtrise et ceux qu’il souhaite maîtriser, la curiosité et l’auto-apprentissage sont deux qualités indispensables du Traffic Manager ! 

Formations requises ou privilégiées pour devenir Traffic Manager : 

Ici, la voie classique est conseillée : plusieurs formations sont possibles, à commencer par le DUT ou la licence en marketing/webmarketing, communication ou informatique de niveau bac +2/+3. Évidemment les écoles de commerce et d’ingénieurs sont aussi adaptées avec un master en webmarketing ou en management des leviers e-commerce. 

Si tu es plutôt digital learner, les MOOCs (cours en ligne) se multiplient pour ce poste. Plusieurs offres de formations en ligne sont certifiantes, mais peu se risquent à garantir un job après ! 

Une expérience dans le marketing digital ou web marketing ou encore l'informatique, avec l’utilisation de canaux d’acquisition, sera toujours valorisée pour ce poste.

Soft skills - Traffic Manager

Organisation
Rigueur
Analyse
Créativité
Autonomie
Curiosité

Hard skills - Traffic Manager

Stratégie d'acquisition
Conversion
Affiliation
CRM
CMS
Gestion de budgets
Tracking
SEA

Les Outils - Traffic Manager

Hubspot
Webflow
Google Analytics
Google Tag Manager
SEMRush
Google Adwords
Business Manager
Si vous avez des doutes

Quelques explications

Ce simulateur de salaire en startup ... comment a-t-il été créé ?

Ce simulateur de salaire est le condensé de 5 ans d’observation du marché, de dizaines de consultation d’experts, d’un vaste traitement de data et de plusieurs dizaines de milliers de profils étudiés.

Sortir de l'empirisme

Jusqu'ici, nous nous basions sur notre propre expérience pour aider nos candidats et nos entreprises partenaires à réaliser leurs estimations salariales. De manière très concrète, lorsqu'on venait nous demander conseil, nous cherchions un cas proche vu par le passé, et qui nous paraissait cohérent avec le marché du travail. Puis, à partir de cette base, nous réajustions l'estimation salariale en fonction des nuances et spécificités exigées par l'entreprise ou le candidat.

Exemple : Une startup nous demandait de l’aide pour calibrer une offre pour un Traffic Manager de 6 ans d’expérience. Nous savions que nous avions placé un Traffic Manager de 4 ans d’expérience à 48 000€ brut + 4k de variable dans une entreprise similaire. De l'autre côté, nous avions placé une Traffic Manager de 7 ans d’expérience, dont le package s’élevait à 68k + 10k. Package tout de même exceptionnel, car la-dite candidate justifiait de performances impressionnantes dans ses expériences passées.

En présentant ces deux cas à notre client, nous lui permettions d'avoir en tête une estimation "basse" et une estimation "haute" du salaire à proposer, de mieux se positionner dans le marché et ainsi d’arriver à une estimation plus "juste" du salaire adapté. Cela dit, une telle méthode était gourmande en temps, et souffrait également d'une certaine forme de subjectivité.


Vers un simulateur de salaire en startups

Les questions sur les estimations de salaires se faisant de plus en plus nombreuses, il nous est apparu nécessaire d’automatiser l'accès à cette information. D’où la naissance de ce projet de simulateur de salaire.

Trois cas d’utilisation ont été envisagés lors de sa conception :

• Phase de positionnement : donner une vision claire des métiers en startup et permettre aux utilisateurs d'estimer rapidement leur salaire sur un poste donné, en fonction de leur expérience et de leur formation. Le but final étant de les aider à choisir plus facilement le(s) poste(s) sur le(s)quel(s) se positionner.

• Phase d’embauche : comprendre quelle est la norme du marché, dans le but de communiquer des prétentions salariales cohérentes en tant que candidat, et de proposer des offres équilibrées en tant qu'entreprise.

• Phase d'activité : comparer les salaires pratiqués dans son entreprise aux salaires pratiqués sur le reste du marché.


Ces trois cas nous ont poussé à développer un simulateur exhaustif (tous types de métiers) et rapide d’utilisation (permettant de tester plusieurs métiers rapidement).

Du besoin de séparer fixe et variable pour le salaire

Vous le constaterez dans votre utilisation de l'outil, plutôt que d'indiquer un salaire "total", nous avons préféré distinguer le fixe du variable. En effet, d'un métier à l'autre, un salaire de 50k€ ne voudra pas dire la même chose, et pourra ne pas convenir à toutes les typologies de candidats : un package orienté "fixe" ravira les profils en recherche de stabilité salariale, là où un package orienté "variable" contentera les profils en recherche de compétition et de dépassement de soi.

Dans l'optique d'offrir une estimation salariale précise et réalise, il était donc crucial de séparer fixe et variable dans l’estimation que nous donnions.

Une fourchette de salaires plutôt qu'un salaire

À présent, une entreprise qui consultait l’outil voyait un salaire conseillé de 52k + 5k. Mais comment évaluer son cas précis ? S’il avait un candidat fantastique pour son poste de Traffic Manager, cela ne méritait-il pas 56k + 8k ? Le variable était-il toujours autour de 5k, ou était-il courant d’incentiver beaucoup plus un Traffic Manager ? Il y avait là un réel besoin de nuances, et donc de fourchettes.

Cela dit, il nous est arrivé de constater l'existence de grands extrêmes, à poste et expérience égale. Ainsi, de sorte à éviter des fourchettes absurdes du type « 32 – 58k », nous avons pris le parti de conserver un écart type faible, et d'ignorer les valeurs trop extrêmes. Si la majorité des salaires observés se situaient entre 41k et 49k, les salaires à 32k ou 58k étaient éludés. Notre simulateur se veut représentatif du marché, et n’a pas prétention à couvrir les cas extrêmes.


Du besoin de data ... et de réajustements.

Mais donner une fourchette du salaire fixe et une fourchette du salaire variable sur chaque poste et chaque niveau d'expérience demande énormément de data. Et au vu de la diversité des jobs et des profils existant en startup, dire que nos 5 ans d’expertise seraient suffisants pour tout estimer avec justesse serait un mensonge.

Notre simulateur est donc en constante amélioration, et s'affine à mesure que nous y injectons de nouvelles données. D'un point de vue quantitatif, notre plus grande source d'information réside dans les prétentions salariales que nos candidats communiquent lors de leur inscription. Avec plus de 1600 candidatures par mois, chaque profil nous renseigne une « valeur » de marché (en fonction de l'expérience, de la perception personnel, de ses rémunérations précédentes). Bien qu'empruntes d'une certaine subjectivité, ces données, retraitées et mises en commun, permettent d'esquisser des estimations beaucoup plus objectives et réalistes.
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Nous espérons que cet outil vous sera utile, et qu'il répondra à la majorité de vos questions. N'hésitez pas à nous faire part de vos retours, positifs comme négatifs ! En parallèle, nous sommes également à votre disposition pour toute demande d’accompagnement dans votre recherche en startup ou pour tout besoin en recrutement.